jeudi 19 mars 2009

Amourette...




Dans ma tête, longtemps j’avais pensé sur la situation, aurais-je le courage de le faire, face à elle enfin, après tant d‘attente, et le son dans ce noir absolue transpercera-t-il les quelques centimètres qui nous séparent, et lui sa réaction, va-t-elle sourire écartant ses doigts offrant la paume de sa main, elle refusera on sera pas seul, elle craindra mon geste frivole ; elle me repoussera, elle cherchera dans le reste de son fauteuil le peu d’espace pour éviter le contact.

Elle a immiscé sa main sur la mienne, son approbation fut en la lui tenant par tous ce qu’elle avait de force, entre deux personne, que peut il y avoir d’aussi fort pour sentir ce besoin, le besoin d’une approche d’une touché.
Elle était chaude moite de sueur, et le geste de ses doigts qui comme sur des accords se rythmait sur la cadence de nos deux cœurs qui battaient à mille à l’heure, on s est pris pour un jeux de force, au moindre répit, l’autre main prenait le dessus ses mouvements plus amples cherchant de l’espace sur l’aire de l’autre, dessine des cercles des formes curvilignes retracés ses lignes de destin par le bout de ses phalanges.
Le spectacle commence, elles se sont détachées, se sont cognées sur leurs homologues et sans chercher autre direction, un endroit où se poser, ,on dirait guidées par leur instinct, elles se sont retrouvées plus avides l’une de l’autre , plus serrées l’une sur l’autre décidées de ne plus se quitter pour au moins le temps d’un spectacle, le temps d’un rire, d un sourire, d’une larme, d’un soupir , seul le silence leur a été témoin d’une passion qui n’aura pas lieu qui ne verra jamais le jour.
Car à la fin, elles se sont quittées et dieu seul sait si elles vont se retrouver

mardi 25 décembre 2007

Give me one reason - Tracy Chapman

Give me one reason to stay here - and Ill turn right back around
Give me one reason to stay here - and Ill turn right back around
Because I dont want leave you lonely
But you got to make me change my mind

Baby I got your number and I know that you got mine
But you know that I called you, I called too many times
You can call me baby, you can call me anytime
But you got to call me

Give me one reason to stay here - and Ill turn right back around
Give me one reason to stay here - and Ill turn right back around
Because I dont want leave you lonely
But you got to make me change my mind

I dont want no one to squeeze me - they might take away my life
I dont want no one to squeeze me - they might take away my life
I just want someone to hold me and rock me through the night

This youthful heart can love you and give you what you need
This youthful heart can love you and give you what you need
But Im too old to go chasing you around
Wasting my precious energy

Give me one reason to stay here - and Ill turn right back around
Give me one reason to stay here - and Ill turn right back around
Because I dont want leave you lonely
But you got to make me change my mind

Baby just give me one reason - give me just one reason why
Baby just give me one reason - give me just one reason why I should stay
Because I told you that I loved you
And there aint no more to say



lundi 24 décembre 2007

Tracy Chapman... La voix qui me fait rêver...


Tracy Chapman naît en mars 1964, à Cleveland dans L’Ohio, avec la voix en héritage. Sa mère, qui chante le dimanche dans les églises, lui transmet l’oreille musicale : très tôt, en plus de l’écriture, Tracy développe un talent pour la guitare.

La jeune fille, qui semble posséder tous les dons de la vocation, poursuit ses études et part dans le Connecticut suivre des cours d’anthropologie. Une fois son diplôme en poche, elle se consacre à la musique en chantant dans les bars de Boston. Très vite, la brillante chanteuse se fait remarquer. Brian Koppelman la recommande à son père, patron d’une maison de disques. Celui-ci rencontre Tracy et la présente au producteur de Joan Baez et de Cat Stevens, David Kershenbaum, et à Elektra Records, où elle rencontre Elliot Roberts.

La maquette que Tracy enregistre séduit la radio du campus. Prise en main par Elliot Roberts, manager de pointures du folk américain, comme Bob Dylan, Neil Young ou Bob Mitchell, la révélation des bars de Boston sort son premier album en 1988.

Contenant les tubes « Talkin’ bout a revolution », « Baby can I hold you » et « Fast car », l’album éponyme produit par David Kershenbaum est un vrai succès commercial et médiatique. Le 11 juin, le monde entier découvre sa voix et ses pieds nus. Défendant la condition féminine au concert de soutien à Nelson Mandela, chantant la pauvreté et le racisme, l’audience tombe sous le charme de son timbre et de ses thèmes. Le surlendemain, en une seule journée, 75 000 « Tracy Chapman » se vendent au Royaume-Unis. Au total, l’album s’écoule à des millions d’exemplaires et remporte le Grammy de la « Révélation ».

Chanteuse engagée, elle participe à la tournée 88, organisée par Amnesty International, en faveur des droits de l’Homme, au côté de Sting, Youssou N’Dour, Bruce Springsteen et Peter Gabriel. Loin des chanteuses préfabriquées, Tracy est l’image d’un certain contre-pouvoir.

En 1989 et 1992, la chanteuse folk sort « Crossroads » et « Matters of the hearts ». Les titres continuent à aborder les problèmes sociaux et les combats quotidiens. Avec ses chansons lucides, intemporelles, et pleines de compassion, elle impose son style sensible et sa voix androgyne.

En 95, son « New Beginning » est plus blues, mais toujours récompensé : « Give me one reason » remporte le Grammy de la meilleure chanson en 1996 et le nouvel opus est multi-platine. En 2000, Tracy sort « Telling Stories » et fait la part belle aux guitares et aux voix. Dans « The only one », Emmylou Harris fait entendre la sienne dans les choeurs.

Le best of « The Collection » fête les quinze ans d’une carrière qui continue avec « Let it rain » et son entraînant « You’re the one » en 2002. Trois ans plus tard, Tracy Chapman sort « About where you live ». Tous ses titres font référence à un lieu, physique ou imaginaire. Dans cet album, la célèbre Tracy s’intéresse à la relation de chaque individu à l’univers. Toujours folk et rock, elle ajoute ça-et-là un peu de gospel ou de jazz et offre un opus ouvert aux possibilités musicales.

Son dernier album, "Where You Live", est paru en 2005.

vendredi 21 décembre 2007

L'écume des mots


Ma plume vogue sur le cours d'une encre noire, s'écoulant doucement entre les rives escarpées de mes attentes. De chaque coté de ce fleuve obscur se dressent les troncs décharnés des jours fanés de mon existence. Se retourner est impossible. Les flots me charrient, ridicule fétu. Je suis balloté entre les récifs de la réalité. Plus acérés que d'autres, certains viennent me porter une estocade, blessant un peu plus une âme née sous le signe de l'hémorragie existentielle.

J'atterris violemment sur la grève. Les pores de ma peau nue sucent le goût âpre de la vie. Je frissonne. Quels sont ces gens flétris devant moi qui me dévisagent de leurs yeux morts ? Sous un ciel laiteux dégoulinant d'indifférence, l'assemblée s'écarte sans un mot. Une femme s'avance en pleurant. Des chaînes sont attachées à ces pieds. Elle traîne péniblement derrière elle le boulet de mon enfance avortée. Dans sa main réside les chroniques apocryphes de mes nuits. Elle s'écroule épuisée sur le sable. Ses cheveux, filaments d'Idéal oxydé, lui recouvrent le visage. Sa bouche édentée s'ouvre pour hurler le silence de mes souvenirs. Superbe dans sa souffrance, je m'abreuve de son agonie. Je m'approche de la muse et me penchant, mes lèvres viennent tendrement effleurer son front. Sa bouche expire un souffle tiède que vient essorer la main de l'angoisse.

Et tout en l'embrassant, je la poignarde de la pointe de ma plume. A la source de son sang, mes vers prendront leur envol dès demain.

mardi 21 août 2007

mots de sueur ...

" Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité"

mardi 14 août 2007

L'autre de moi ....(1)

Je sais pas ce qu'il me prends..ça fait longtemps que j'ai pas pris le stylo à la main pour écrire, pour se laisser faire avec l'autre de moi. Celui que j'ai déjà cru qu'il a pris une sieste éternelle. Mais le revoilà, il se renaît de nouveau pour éveiller en moi des fantasmes déjà abandonnés, pour écouler de nouveau le sang dans mes veines d'inspiration, pour rejoindre le monde obscur que j'ai quitté. Il est là présent de nouveau; et sa présence me fait peur. Peur qu'elle soit sempiternelle où même éphémère, Je l'avoue, c'est quelqu'un qui est plus robuste que moi et je me trouvais lâche devant lui. Il m'efforce à parcourir le long horizon, pour déserter les dunes de l'esprit et me laisse mène une guerre sans arme. il me surprenait à tout moment, il vient de là où jamais on l'attendait....

Le temps...une notion abstraite !!

Einstein a inventé la relativité. Mais le temps est relatif depuis
toujours. Tout le monde sait ça. N’importe
quel enfant sait que le temps ralentit lorsqu’il est en cours et
qu’il s’accélère quand il passe un après-midi d’été à jouer avec ses
amis.La perception du temps n’est évidemment pas un sujet auquel on
pense tous les jours. Quel travailleur veut penser à ses journées de
boulot interminables et ses si courtes soirées. Pourquoi s’interroger
sur ces week-ends qui disparaissent derrière un battement de cils ?
En effet, le temps est une entité étrange. Nous avons constamment
affaire à lui, mais nous avons beaucoup de difficulté à dire ce qu’il est.
à ce propos, beaucoup de questions qui s'imposent!
Comment le passé advient-il à nos consciences ? A travers nos
souvenirs? Qu’en est-il du futur ? Peut-il avoir un statut
différent de celui du passé ?
qu’est-ce qu’un instant qui passe au regard des infinités de la durée ?