jeudi 19 mars 2009

Amourette...




Dans ma tête, longtemps j’avais pensé sur la situation, aurais-je le courage de le faire, face à elle enfin, après tant d‘attente, et le son dans ce noir absolue transpercera-t-il les quelques centimètres qui nous séparent, et lui sa réaction, va-t-elle sourire écartant ses doigts offrant la paume de sa main, elle refusera on sera pas seul, elle craindra mon geste frivole ; elle me repoussera, elle cherchera dans le reste de son fauteuil le peu d’espace pour éviter le contact.

Elle a immiscé sa main sur la mienne, son approbation fut en la lui tenant par tous ce qu’elle avait de force, entre deux personne, que peut il y avoir d’aussi fort pour sentir ce besoin, le besoin d’une approche d’une touché.
Elle était chaude moite de sueur, et le geste de ses doigts qui comme sur des accords se rythmait sur la cadence de nos deux cœurs qui battaient à mille à l’heure, on s est pris pour un jeux de force, au moindre répit, l’autre main prenait le dessus ses mouvements plus amples cherchant de l’espace sur l’aire de l’autre, dessine des cercles des formes curvilignes retracés ses lignes de destin par le bout de ses phalanges.
Le spectacle commence, elles se sont détachées, se sont cognées sur leurs homologues et sans chercher autre direction, un endroit où se poser, ,on dirait guidées par leur instinct, elles se sont retrouvées plus avides l’une de l’autre , plus serrées l’une sur l’autre décidées de ne plus se quitter pour au moins le temps d’un spectacle, le temps d’un rire, d un sourire, d’une larme, d’un soupir , seul le silence leur a été témoin d’une passion qui n’aura pas lieu qui ne verra jamais le jour.
Car à la fin, elles se sont quittées et dieu seul sait si elles vont se retrouver